Je ne réalise toujours pas. On l’a fait. Le PSG est champion d’Europe. Et pas juste champion : on a atomisé l’Inter Milan, un 5-0 de légende, une finale qui restera gravée dans l’histoire et dans mon cœur de supporter.
Franchement, j’en ai encore des frissons. Dès les premières minutes, j’ai senti que ce match allait être spécial. Et à la 12e, BOUM : Achraf Hakimi, dans un silence presque respectueux (il a quand même joué à l’Inter, le gars est classe), ouvre le score. Une finition millimétrée, un caviar de Vitinha, une erreur de Dimarco (merci l’ami)… et ça y est, Paris mène 1-0.
Et là, on ne s’est pas arrêtés. Pas de gestion, pas de calcul. Juste du panache, du jeu, de l’envie. À la 20e, Désiré Doué, ce jeune pépite qu’on voit éclore depuis des mois, enchaîne avec un but chanceux mais mérité. Deux zéros, et même pas 25 minutes de jeu. C’est du jamais vu.
En face, les Milanais étaient perdus. Inexistants. Même pas un tir cadré en première mi-temps. J’étais devant ma télé, bouche bée. Mais je savais que Paris n’en avait pas fini. Et effectivement, en seconde période, c’était l’extase.
Vitinha, encore lui, à la manœuvre. Doué encore là pour conclure. 3-0. Puis Kvaratskhelia, lancé par un Dembélé génial ce soir, claque le quatrième. 4-0. Et pour finir ce feu d’artifice : Senny Mayulu, 19 ans, formé chez nous, met le dernier. La cerise sur un gâteau déjà somptueux.
J’ai pleuré. Oui, je l’avoue. Ce n’est "que du foot" pour certains, mais pour moi, c’est une revanche, une passion, une délivrance. Trente-deux ans après l’OM, c’est au tour de Paris d’inscrire son nom en lettres d’or. Et avec quelle classe.
Merci Paris. Merci les gars. Cette nuit-là, je m’en souviendrai toute ma vie.
